LE BLOG DE SHERRY-YANNE

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BIENVENUE SUR LE BLOG PERSONNEL DE

Viviane BARNET-BROSSE alias SHERRY-YANNE

Ce blog peut plaire à certains et déplaire à d'autres car mes prises de position ne seront pas forcément les leurs.

La liberté d'expression est un droit pour tout un chacun et le droit au respect aussi. 

La vulgarité, les insultes, la bêtise me sont odieuses donc pour ceux qui ne connaissent que cela, je vous invite à passer votre chemin.

Pour tous les autres, vous êtes les bienvenus dans mon univers même si je ne partage pas vos pensées, vos idées, vos croyances.

Tous mes articles sont écrits avec sincérité et mes mots ne sont que le reflet de mon coeur, de mon âme ou de mon esprit.

Au gré du temps, je peux écrire sur l'actualité politique, religieuse ou sociétale ou tout simplement émettre quelques réflexions philosophiques ou non sur la vie, la maladie, la vieillesse, et autres sujets qui peuvent toucher tout le monde un jour ou l'autre.

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Je vous remercie de l'intérêt que vous porterez à ce blog et je vous attends très vite.

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Viviane alias Sherry-Yanne

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Dans LA SOCIETE

RÉFLEXION SUR LA VIOLENCE SCOLAIRE QUOTIDIENNE

Par Le 2023-10-03

RÉFLEXION SUR LA VIOLENCE SCOLAIRE QUOTIDIENNE

Hier j’ai lu un article dans un journal numérique via internet qui m’a interpellée, en fait par les réactions des lecteurs, ou plutôt des lectrices dans le forum de discussion en dessous dudit article

« Vendredi 29 septembre 2023, à Saint-Germain-Lespinasse (Loire), une mère de famille a agressé physiquement deux adolescents de 11 et 12 ans. Cette dernière aurait voulu “venger son fils”, victime de harcèlement. Elle a décidé de faire justice elle-même. Vendredi dernier, près du collège de La Pacaudière, à Saint-Germain-Lespinasse (Loire), une mère de famille a frappé et roué de coups deux collégiens de 11 et 12 ans, désignés comme les harceleurs de son fils. Ce jour-là, les deux enfants arrivent à l'arrêt de bus de leur village de la banlieue de Roanne pour prendre le transport scolaire et rejoindre leur collège. Mais plusieurs personnes sont déjà présentes à cet arrêt, notamment une femme et son fils. Ces deux, en réalité, n'attendent pas le bus, mais les collégiens. Le garçon montre à sa mère l'un des deux adolescents: c'est lui qui l'a frappé quelques jours plus tôt. Devant plusieurs témoins, la femme de 36 ans se jette alors sur le jeune garçon et le gifle, avant de le faire tomber et de lui asséner des coups de pied. Son ami tente ensuite de s'échapper pour appeler son père à l'aide, mais la femme l'en empêche violemment. Une riveraine finit par s'interposer et mettre fin aux violences. Les parents des deux collégiens agressés ont déposé plainte, et la trentenaire a été placée en garde à vue “pour violences avec préméditation sur mineurs de moins de 15 ans”, avec une “ITT (Incapacité totale de travail) inférieure à huit jours”. La mère de famille a fini par admettre avoir mal agi: elle aurait dû porter plainte et alerter le collège de la situation de son fils, plutôt que de faire justice elle-même, selon ses propos. Le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini, a condamné fermement cette "expédition punitive" ».

Ma première réaction a été de me dire que les gens devenaient de plus en plus « tarés ». Je n’ai jamais connu un tel degré de violence de la part de parents d’élèves, lorsque j’emmenais mes enfants à l’école, et pourtant j’ai été confrontée à ce genre de problème, ayant un enfant différent, lui-même malheureusement, en butte à la cruauté des autres gamins. On peut sermonner un enfant sans le tabasser, et avertir les instances scolaires, sans recourir à la violence comme cette mère a fait, en se livrant à des actes aussi extrêmes. Si on veut remonter plus loin dans le temps, nous avons tous, un jour ou l’autre, plus ou moins subi les méfaits d’enfants cruels, et nos parents ont eux aussi résolu le problème, sans pour autant se déchaîner comme des énergumènes furieux contre les enfants incriminés. Il est vrai qu’autrefois les parents desdits mômes, punissaient à leur tour leur progéniture, car ils ne voyaient pas en eux, des petits anges, incapables de faire du mal à autrui, ce qui est impossible aujourd’hui, puisque le phénomène des « enfants rois » a atteint son paroxysme, et que malheureusement, les parents actuels, ayant entre 30 et 40 ans, ont eux-mêmes été élevés comme des enfants-rois. Tragédie de notre 21ème siècle !

Mais le pire a été quand j’ai lu les nombreux commentaires accompagnant l’article en question.

J’ai tout simplement été horrifiée par les propos écrits par les internautes lecteurs, ou devrais-je dire lectrices car l’ensemble des commentaires étaient écrits par des femmes, (sans doute des personnes entre 30 et 45 ans, puisque leurs propres enfants étaient en âge scolaire primaire ou collège), se comportant comme des personnes immatures, réagissant de manière primitive, et non pas comme des êtres civilisés. Le terme est fort mais comment peut-on désigner le fait d’écrire « Bravo madame », « respect madame », « dans le même cas, je ferai comme vous », « vous méritez une médaille madame », « il faudrait qu’il y ait plus de personnes comme vous qui fassent pareil » etc. etc.

Mais comment peut-on encenser une personne qui se comporte comme une délinquante, et l’associer au terme « respect » ?

Cette femme de 36 ans, donc une adulte, n’a pas pensé un seul instant à suivre une démarche responsable en avertissant dans un premier temps les instances scolaires, puis éventuellement dans un second temps, (cela bien évidemment en fonction de la gravité des faits), à déposer une plainte judiciaire, au lieu de rouer de coups, un gamin de l’âge de son fils. Qu’aurait-elle pensé si la mère d’un autre enfant avait tabassé son propre gamin ? Elle aurait sans doute trouvé cela inconcevable et aurait porté plainte, donc pourquoi s’est-elle autorisée à se faire justice elle-même, avec un tel déchaînement de violence ?

J’étais sidérée.

J’ai lu des dizaines et des dizaines de commentaires similaires, cherchant, celui ou celle, ayant un peu de bon sens qui aurait écrit un avis contraire et je n’en ai pas trouvé.

Je me revois poser mon smartphone où je lisais cet article, et me dire intérieurement :

« Comment éduquer les enfants dans la non-violence et les mettre en garde contre le danger que celle-ci représente, notamment en milieu scolaire, si les parents eux-mêmes valident cette violence pour régler les problèmes de la vie, si ces derniers trouvent tout à fait normal de tabasser des gosses de 11 ans, de les envoyer à l’hôpital, pour venger leurs propres enfants ? On n’arrivera jamais à endiguer la violence en milieu scolaire si les parents donnent un tel exemple de comportement social inadapté ».

Quelle tristesse de constater que notre société moderne a tellement régressé qu’on en ait arrivé là, à prôner la violence, à en faire un mode de vie « normal », ce qui, malheureusement, alimente des faits divers chaque jour, que ce soit en milieu scolaire ou sociétal.

Cette société ne correspond plus à mes idéaux de jeunesse, elle ne correspond plus à mes valeurs, et je me sens étrangère dans mon propre pays, car ce qu’il devient est le reniement de ce qui a fait sa force et sa grandeur d’antan, et l’éducation en fait partie, à tout niveau.

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Tous droits réservés le 3 octobre 2023

Copyright N°00067596

Viviane B-Brosse alias Sherry-Yanne

Publié sur mon site « Les écrits de Sherry-Yanne »

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Violence non