ORAGE AU DÉSESPOIR

ORAGE AU DÉSESPOIR

ORAGE AU DÉSESPOIR

 

Ce matin, j'ouvre les volets,

Le soleil s'est fait la malle.

Un mur gris de brouillard épais

S'est installé sans aucun mal.

 

Le village est perdu au loin.

Je ne vois aucune maison.

C'est le mois de faire les foins,

Mais il n'y a plus de saisons.

 

Dans le jardin, quelques fraises,

Au tendre goût parfumé.

La chaleur n'est pas de braise.

Où se cache le bel été ?

 

La tempête a fait rage,

En versant des larmes de pluie.

Les champs ont subi l'orage,

Et la terre en est meurtrie.

 

Sur le sol des branches cassées,

Par le souffle du vent violent,

Du vieux noyer, au cerisier,

Il s'est déchaîné en tyran.

 

Chantons "le temps des cerises".

Hélas, ce n'est pas la fête,

Car même les douces iris,

Ont laissé leur jolie tête.

 

Dame nature, outragée,

A perdu ses belles couleurs,

Attendant l'amour de l'été,

Pour renaître avec bonheur.

 

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Tous droits réservés 14 juin 2013

V.B-Brosse alias Sherry-Yanne

Copyright N°00054250

 

Recueil A L’ENVERS DE MON UNIVERS EN VERS

ISBN 978-2-37499-031-6

Publié aux Editions Antya

 

Photo trouvée sur internet en 2013

 

Poeme orage au desespoir

 

 

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