MON CONSTAT PERSONNEL SUR LA MORT SUBITE DU NOURRISSON
INTERPRETATION PERSONNELLE MAIS CERTAINEMENT PAS DENUEE DE BON SENS.
Mon fils est parti une tragique nuit de février 1987…c’était notre aîné et nous des jeunes parents désarmés face à la mort de notre premier enfant et complètement ignares de ce que pouvait être la mort subite et inexpliquée du nourrisson.
il a fallu apprendre à vivre sans lui et avec cette douleur qui (en ce qui me concerne) est toujours présente presque 30 ans plus tard !!!!
Par contre je me suis intéressée à cela et j’ai lu tout ce que j’ai pu trouver sur ce sujet pendant des années.
Depuis des années les différentes études avaient constaté qu’environ 400 enfants mouraient de ce syndrome avant et après 1987. Par contre et depuis que le Docteur DOUSTE BLAZY, alors ministre de la santé en 1993 a envoyé une circulaire à tous les médecins demandant à ce que l’on ne couche plus les bébés sur le ventre comme les maternités le recommandaient avant, le chiffre de décès annuels est tombé à 200 par an, ce qui est toujours beaucoup trop pour ceux qui le vivent et qui s’en remettent difficilement.
En 2000 environ, un magazine papier avait fait un excellent article à ce sujet avec des statistiques qui ont confirmé ce que je pensais depuis ce tragique événement, concernant l'année 1987.
Pour revenir à 1987, il y a eu un pic extraordinaire de 1500 enfants décédés sur tout le territoire français et toutes les mamans étaient enceintes ou le sont devenues après la catastrophe de TCHERNOBYL le 26 avril 1986.En ce qui me concerne, cela m’a confirmée intuitivement ce que j’avais émis comme hypothèse à cette époque même s’il n’y a jamais eu de confirmation scientifique.
Evidemment les dirigeants politiques de l’époque (et certains scientifiques) ont voulu nous rassurer en prétendant que le nuage radioactif de TCHERNOBYL s’était arrêté aux frontières de la France, épargnant les habitants de ce pays comme par enchantement. Toutes les maladies bizarres, les dérèglement thyroïdiens, les cancers multipliés puissance mille, qui sont apparus ces trente dernières années ne sont que pur hasard et la catastrophe nucléaire de 1986 n’y est absolument pour rien. Trente ans plus tard, les champignons ramassés dans certains coins de France sont toujours radioactifs mais bien sûr, rien à voir avec la monstrueuse explosion qui a détruit toute normalité de vie dans la région de la catastrophe, malgré le sarcophage censé nous protéger. J’en profite pour rendre hommage à tous ces gens qui ont sacrifié leur vie en toute conscience pour empêcher que les dégâts se propagent sur la surface de la terre.
Pour en revenir à 1986, aucune précaution n’a été prise. Aucune consigne n’a été donnée pour un suivi alimentaire différent, pour éviter les produits frais achetés en grande surface ou sur les marchés et c’est bien dommage car si les champignons étaient contaminés, à plus forte raison, tous les autres fruits et légumes consommés au quotidien.
Cela ne sert plus à rien de revenir en arrière mais j’aimerais qu’un jour cette catastrophe du 26 avril 1986 soit reconnue comme une catastrophe mondiale qui a dégénéré dans le quotidien de chacun comme autant d’autres catastrophes irréversibles. Pour moi ce fut le 4 février 1987 vers 4h30 du matin et ce jour là me fit entrer dans un deuil sans fin, emportant ma jeunesse en même temps que mon bébé.
Il se prénommait Richard et aurait eu 30 ans en 2016, mais il ne le saura jamais.
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