PHILOSOPHIE MATINALE

PHILOSOPHIE MATINALE

PHILOSOPHIE MATINALE

 

Mungo Jerry chante sur Radio Nostalgie,

Il est sept heures, je n'ai ni goût, ni envie.

Mes yeux endormis lancent des étincelles.

J'ai besoin de vacances, je me rebelle.

 

Le soleil brille et mon café me brûle.

L'heure avance et moi je recule.

Le temps est un sorcier et son maléfice

A éteint l'explosion du feu d'artifice.

 

Que sont donc les amis devenus ? Nul ne sait !

Les années nous ont séparé à tout jamais.

Chacun d'entre nous conserve le souvenir

De cette jeunesse vécue en délire.

 

Souvent je répète aux gens, cette phrase,

"Dans ma tête, j'ai trente ans", sans emphase.

Mais mes artères déclenchant tant de douleurs,

Réactivent mes cinquante ans au compteur.

 

La fatigue aidant, je suis nostalgique,

La vie ne m'a pas rendue amnésique.

Parfois le passé et le présent se côtoient

Dans des rêves bizarres, de mauvais aloi.

 

Il est temps de fermer la porte des songes,

Et sur les ans envolés, passer l'éponge.

Le matin s'est levé dans l'espoir de ce jour,

Qui porte en lui la semence de l’amour.

 

--------------------

 

Tous droits réservés 12 août 2013

V.B-Brosse alias Sherry-Yanne

Copyright N°00054250

 

Recueil SI LA VIE M’ÉTAIT CONTÉE

ISBN 978-2-37499-034-7

Publié aux Editions Antya

Photo trouvée sur internet en 2013

 

Poeme philosophie matinale

  • 1 vote. Moyenne 5 sur 5.

Ajouter un commentaire

Anti-spam