RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS (TOME 1 CHAPITRE 8)

RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS (TOME 1 CHAPITRE 8)

RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS (CHAPITRE 8)

CHAPITRE 8

PIERRE-MARIE ET FRANCINE EN 1906

Quelques jours se sont écoulés. Viviane a pris le temps d’écrire un nouveau chapitre pour relater son escapade intemporelle en 1919. Il est temps de préparer sa nouvelle excursion dans le passé et de rendre visite aux seuls bisaïeux qu’elle n’a pas encore rencontrés lors de ses voyages, en l’occurrence Pierre-Marie et Francine. Paradoxalement, même si c’est la seule arrière-grand-mère qu’elle a connue, puisque cette dernière est décédée en 1967, elle a l’impression de ne pas savoir grand-chose sur ce couple d’aïeux. Il lui parait évident que la seule destination possible est en 1906, l’année de leur mariage à La Cula, commune rattachée à Saint Genis Terrenoire, pour devenir Genilac en 1973. La fusion eut lieu officiellement le 1er juin 1973.

Historiquement, la commune de Saint-Genis-Terrenoire correspondait à une ancienne seigneurie du Lyonnais. Le terme Terrenoire s'explique par la présence de mines de charbon. Saint-Genis Terrenoire et La Cula n'étaient qu'une seule paroisse jusqu'au 19ème siècle, lorsque La Cula a fait sécession.

La cula 42

Les premières mines de charbon « de terre » sont signalées dès le 18ème siècle à Saint Genis-Terrenoire.

St genis terrenoire 3 bis

Pour information, il est établi que le 23 avril 1267, Étienne de Saint-Priest procède à la vente d’une perrière de charbon sise sur le chemin de Saint-Genis-Terrenoire pour la somme de 300 livres viennoises. C’est le premier témoignage écrit que l’on ait d’une activité liée au charbon. En 1847 Saint Genis Terrenoire cède une partie de son territoire qui deviendra Lorette, tout comme les communes de Farnay, Rive-de-Gier et Saint-Paul-en-Jarez.

Viviane ne peut s’empêcher de penser à son grand-père Jean-Marie, leur fils, qui se moquait de la nouvelle appellation « Genilac ».

« La Cula a perdu son cul et Saint Genis a perdu ses seins » disait-il, d’un air goguenard.

Ce souvenir lui renvoie des images jaillies du fond de sa mémoire et elle éprouve une émotion qui lui serre le cœur, comme chaque fois qu’elle se remémore ses chers défunts.

- Allons, se dit-elle, trêve de sensibilité, il est temps de partir à la rencontre de Pierre-Marie et Francine.

Elle murmure la formule que Merlin lui a apprise.

« Mon beau miroir du temps qui passe,

Avant que ma vie ne trépasse,

Guide-moi à travers les âges,

Par la volonté du vieux mage. ».

En un claquement de doigts elle se retrouve en mars 1906, dans une maison de la Cula. Elle ne sait pas vraiment où elle a atterri, mais cela n’a finalement aucune importance.

Cette année-là Pierre-Marie et Francine ont unis leurs deux destinées, accompagnés de leurs familles respectives.

Se sentent-ils concernés par les évènements qui se passent en France ?

Cette année 1906 qu'elle rattache à ses arrière-grands-parents fut riche en évènements divers, lesquels ont dû alimenter les discussions des hommes aux bistrots ou le soir au coin du feu .

En effet, il ne faut pas oublier que dans le milieu rural, la religion reste au centre de la vie villageoise et la loi du 9 décembre 1905 promulguant la séparation de l’Eglise et de l’Etat au nom du principe de la laïcité, divise les français en deux camps, les cléricaux et les anticléricaux.

Annee 1906 1

La loi de 1905 proclame en premier lieu la liberté de conscience : "La République assure la liberté de conscience". Elle a pour corollaire la liberté religieuse, la liberté d’exercice du culte et la non-discrimination entre les religions.

Elle pose en second lieu le principe de la séparation des Églises et de l’État : "La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte". Elle met fin au Concordat instauré en 1802 qui régissait les relations entre l’État et les cultes. Jusqu'alors, l’État reconnaissait quatre cultes (catholique, réformé, luthérien, israélite) qui étaient organisés en service public du culte. L’État payait les ministres du culte et participait à leur désignation ainsi qu’à la détermination des circonscriptions religieuses. Les autres cultes n’étaient pas reconnus.

Separation eglise et etat

L’État se veut désormais neutre. Il n’y a plus de religion légalement consacrée. Tous les cultes sont traités de manière égale.

L’année 1906 démarre fort pour la majorité des français chrétiens de confession catholique puisque le 2 janvier le gouvernement précise les conditions de l’inventaire des biens du clergé, ce qui entraînera des manifestations en France pendant toute l'année 1906.

Annee 1906 inventaire image redimensionnee

Une circulaire destinée aux fonctionnaires des Domaines prescrivant l'ouverture des tabernacles provoque de vives protestations lors de sa parution dans la presse catholique le 11 janvier ce qui suscitera beaucoup de réactions dans une France très attachée à son clergé.

Le 17 janvier, Armand Fallières est élu président de la République.

Annee 1906 9 bis

Le 11 février, l'encyclique "Vehementer nos" promulguée par le pape Pie X condamne la loi de séparation des Églises et de l'État. Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce terme, "Vehementer nos" est une lettre encyclique écrite par le pape Pie X et publiée le 11 février 1906. Elle condamne énergiquement la loi de séparation des Églises et de l'État française du 9 décembre 1905. Selon le pape, la loi nie l'ordre surnaturel et abroge unilatéralement le Concordat. Le pape proteste contre les nouvelles spoliations contenues dans la loi .

De quoi faire parler les soirs de veillées dans les chaumières françaises !

L’année est rude en termes de variations climatiques, pourtant ce n’était pas la pollution d’une industrialisation encore jeune économiquement parlant, qui pouvait être responsable de la météo. Elle connait une succession de vagues de froid et de chaud, d’inondations, de gelées tardives, de sècheresse et même des tempêtes, sans compter les catastrophes non prévisibles.

Les français profondément ancrés dans leur culture religieuse ont dû y voir le signe d’une malédiction divine punissant la France fille aînée de l’Eglise, pour toutes les mesures prises par le gouvernement mécréant contre l’empire catholique, dans lequel se reconnaissait l’ensemble des français depuis plusieurs siècles.

Le temps est particulièrement froid et la fonte des neiges a entraîné des crues dans certaines villes françaises.

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Comme si la météo ne suffisait pas à paralyser et attrister le pays, la catastrophe minière de Courrières vient endeuiller le pays. La catastrophe de Courrières est une catastrophe minière qui s'est produite entre Courrières et Lens, le samedi 10 mars 1906, faisant officiellement 1 099 morts. C'est la plus importante catastrophe minière de tous les temps en Europe et la deuxième au monde (après celle de Benxi en Chine en 1942, qui a fait 1 549 morts). Elle tire son nom de la Compagnie des mines de Courrières qui exploitait le gisement de charbon du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais dans le Pas-de-Calais et fournissait à l'époque 7 % de la production nationale de charbon. Un coup de poussier (Le poussier est un ensemble de fines particules de poussières de carbone hautement inflammable) a dévasté 110 kilomètres de galeries dans les fosses numéros 2 à Billy-Montigny, 3 à Méricourt et 4 - 11 à Sallaumines. Le choc fut tel que les cages ne pouvaient plus circuler dans le puits de la fosse numéro 3 et que des débris et des chevaux ont été projetés à une hauteur de dix mètres sur le carreau de la fosse. Trois jours après l'explosion, les recherches pour retrouver les survivants sont abandonnées et une partie de la mine est condamnée, pour étouffer l'incendie et préserver le gisement. Cette gestion de la crise par la compagnie minière a été particulièrement mal vécue par les mineurs et leurs familles. Le 30 mars, soit vingt jours après l'explosion, treize rescapés réussissent à retrouver le puits par leurs propres moyens après avoir erré dans le noir total sur des kilomètres; un quatorzième est retrouvé quatre jours plus tard.

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La catastrophe a provoqué une crise politique et un mouvement social qui a débouché sur l'instauration du repos hebdomadaire.

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A partir du 19 mars, le froid envahit de nouveau toute la France. Le 21 mars, symbolisant l’arrivée du printemps, des averses de neige sont fréquentes un peu partout et  quelques jours plus tard, les 24 et 25 mars, des gelées tardives causent d’important dégâts près de la méditerranée. Puis comme pour sévir encore plus, le 1er juillet subit des gelées se produisant sur tout le nord-ouest de la France, ce qui provoqua de graves dommages dans les plantations de pommes de terre, haricots, et sarrasin.

De quoi ruiner un paysan !

Une année assez terrible où les gens imprégnés tant par leur foi religieuse que par un brin de superstition, ont dû maudire les élus qui ont spolié les biens de l’Eglise.

Annee 1906

Les gens d’alors ne pensaient pas comme nous car ils n’avaient pas été nourris au sein de l’école laïque et républicaine comme la plupart des citoyens actuels.

Pierre Marie et Francine se marient le 14 mars 1906. Il a 37 ans, elle en a 22. C’est un travailleur acharné, qui possède sa maison et qui acquiert des terres grâce au fruit de son travail. Elle est courageuse et travailleuse. En personnes prévoyantes, ils ont établi un contrat de mariage préalablement aux noces. C’était une démarche notariée courante chez les paysans, propriétaires de leurs terres et de leurs fermes. Ils auront plusieurs enfants dont Jean-Marie grand-père paternel de Viviane. C’est la seule arrière-grand-mère qu’elle a connu et elle se souvient d’une grosse dame, austère et vêtue de noire. Était -elle jolie lorsqu’elle était jeune ? Elle n’a jamais vu de photos la représentant dans sa jeunesse mais elle l’imagine vive et enjouée, car ses fils étaient de bons vivants et elle pense qu’ils tenaient cette ronde bonhomie de leur mère. En ce mois de mars, qui voit la célébration de leur mariage, il pleut, il neige, il vente, le froid glace le pays et les noces ont dû être plutôt frigorifiques. Pierre Marie est à la fois forgeur et agriculteur, et en tant que tel, il est soucieux concernant ses cultures et la récolte à venir plus tard. Cet homme-là est un travailleur acharné et il le sera pendant toute sa vie. Physiquement, d’après les photos, il paraît petit et maigrichon, d’ailleurs sa fiche militaire indique qu’il a des cheveux et sourcils blonds, des yeux châtains, un front rond, un nez moyen, une bouche petite, un menton rond, un visage ovale, et que sa taille est de 1,56 mètres. Malgré ce petit gabarit, il doit être assez autoritaire car d’après quelque bribes de conversations, il semble qu’il se comportait comme un véritable patriarche. C’est sans doute une question de génération car elle pense que les autres arrière-grands-pères étaient formatés dans la même vision du patriarcat familial, et les femmes étaient éduquées pour être de parfaites épouses, ménagères, mères de familles, et surtout soumises aux volontés du pater familias.

Viviane émerge de ses pensées et se retourne.

La pièce est assez sombre, la cheminée est allumée et il ne fait pas trop froid à l’intérieur. Elle observe autour d’elle et s’aperçoit que deux paires de yeux la fixent intensément, leurs visages stupéfaits par cette apparition incongrue. Un vieux calendrier est accroché au mur, qui indique le 19 mars et apparemment, il fait anormalement froid dehors, surtout deux jours avant l’arrivée du printemps.

Cela fait cinq jours que les deux époux ont été unis devant Dieu et les hommes, mais pour eux la vie a repris son cours presque normalement. Francine a juste changé de maison, mais pas d’occupation puisque elle est toujours ménagère, pour son époux, au lieu de l’être pour ses parents. Au début du 20ème siècle, pas de voyage de noces pour les gens de leur statut social, seuls les « bourgeois » peuvent se le permettre.

Pierre-Marie bougonne, assis au coin de la table, il vient de finir son café qu’il accompagne d’une petite gnole pour se réchauffer, et Francine s’active dans la cuisine, car elle prépare une fournée de pâtés aux pommes pour la semaine.

Pour ceux qui ne sont ni natifs, ni habitants de la Loire, le « pâté » dénommé aussi « pâté forézien » pour certains, est une sorte de gros chausson, fourré aux pommes ou avec d’autres fruits, voire avec de la crème. Ce gâteau local a toujours un certain succès dans les boulangerie ligériennes.

Pate aux pommes 2

Stoppés en plein élan dans leurs activités, ils se tournent vers l’intruse qui ose entrer chez eux sans avoir frappé. Francine la détaille de la tête aux pieds.

Son regard désapprobateur traduit le message silencieux que Viviane s’amuse à traduire par taquinerie, dans son for intérieur.

« Mais quelle tenue, d’où sort-elle celle-là ? En plus quelle indécence, porter un pantalon comme un homme ? Et ses cheveux ? Ils sont courts comme ceux d’une nonne défroquée. Quelle impudence ! à son âge ! ».

Il est vrai qu’aux dires de tous ceux qui l’ont connue, c’était une maîtresse femme.

Pierre-Marie, quant à lui, reprend ses esprits et demande :

- Mais Madame qui vous a permis d’entrer chez nous, sans être invitée ?

Viviane se tourne vers lui et se présente comme chaque fois.

- Bonjour mes chers arrière-grands-parents, je suis votre arrière-petite-fille venue du 21ème siècle, pour vous rencontrer quelques instants. Il n’y a pas d’hallucination, pas de sorcellerie. J’ai la possibilité de voyager dans le temps passé, pour aller à la rencontre de mes ancêtres. Comme je viens de vous le dire, je suis née dans le même siècle que vous, mais dans mon présent, j’ai 63 ans et je vis en 2022.

Tout en leur apportant cette précision, elle se rend bien compte que la couleuvre est dure à avaler pour eux, comme pour ses autres aïeux.

Francine fait le signe de croix sur sa poitrine, mais sa curiosité l’emporte sur sa peur, car elle ne ressent pas leur visiteuse comme étant dangereuse. D’ailleurs elle se dit que son rouleau à pâtisserie n’est pas loin et qu’un bon coup sur la tête de leur invitée surprise, la renverra aux pays des rêves, ou des chimères.

Pierre-Marie bougonne de nouveau, et se lève de table pour s’avancer vers sa descendante. Il la toise, puis l’observe pendant quelques minutes, qui paraissent une éternité et va se rasseoir, en invitant Viviane à faire de même. Francine s’approche à son tour et lui propose une tasse de café, ainsi qu’une part de pâté qui lui reste. Viviane ne peut pas refuser cette offre alléchante. Elle garde encore le souvenir gustatif de ceux que sa propre mère préparait. Un régal !

Pierre-Marie est forgeron (ou forgeur selon les appellations) et agriculteur comme beaucoup d’hommes, à cette époque si on s’en tient aux relevés des états-civils de cette commune.

Pour Viviane, le couple parait bien jeune, même si Pierre-Marie avec ses 37 ans, est pratiquement un « vieux garçon » marié sur le tard avec une jeunette, mais Francine, avec ses 22 ans, pourrait être sa petite-fille car elle-même a presque trois fois son âge.

Elle rompt le silence.

- Comme je viens de votre « futur », je connais certaines choses sur vous, notamment que vous êtes mariés depuis cinq jours, ce qui a probablement été un grand changement, pour ne pas dire un chamboulement dans votre vie.

Pierre-Marie rétorque :

- En effet, je vivais seul dans ma maison, que j’avais achetée avant notre mariage, et j’avais mes habitudes de célibataire. Désormais, nous serons une famille, et j’espère bien la voir s’agrandir au fil des années.

Francine rajoute :

- J’espère que le Bon Dieu rendra notre union féconde.

Pierre-Marie reprend :

- De toute façon, il nous faudra travailler dur, car sans labeur, on n’a rien. On ne peut construire son avenir, que si on est vaillant à l’ouvrage, et je sais que nous sommes tous les deux, courageux et travailleurs.

Francine, plus curieuse, change de conversation pour demander à leur visiteuse, d’où elle vient.

- Je suis native de Saint Romain.

Le visage de Francine s’illumine, et joyeusement, elle lui répond

- Tout comme moi. Ma famille vivait dans ce village avant de venir s’installer à la Cula.

Pierre-Marie se lève et met fin à la conversation.

- Bon, c’est pas tout, on bavarde mais pendant ce temps , le boulot ne se fait pas et personne ne le fera à ma place. J’y retourne. Je vous salue bien madame.

Francine, à son tour, se lève en murmurant

- Et moi je dois continuer à faire mes pâtés, car ensuite, il va falloir que je m’occupe des animaux. Je vous souhaite un bon retour, madame et je suis bien contente de vous avoir rencontrée, même si je ne suis pas sûre que tout ça soit bien catholique.

Viviane sourit et se prépare au départ.

- Je suis enchantée d’avoir pu passer quelques instants avec vous. Comme on dit chez nous « meilleurs vœux de bonheur pour votre mariage », que votre vie soit paisible et la plus heureuse possible.

Un dernier regard, puis elle récite son « passe-intemporel »qui la ramène dans son siècle et dans sa propre maison.

Une autre aventure qui se termine, en attendant la prochaine dont elle imagine déjà la destination.

Il sera temps d’y penser dans quelques jours car pour l’instant, comme chaque fois, elle va transcrire sa rencontre avant de prendre une pause reposante.

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Tous droits réservés manuscrit en cours depuis juin 2022

Viviane B-Brosse alias Sherry-Yanne

Copyright 00067596

Extrait du manuscrit RENCONTRES ANCESTRALES OU VOYAGES INTEMPORELS

publié sur mon site sherryyanne.com

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Pour les gourmands :

RECETTE DU PÂTÉ AUX POMMES  (SITE MARMITON)

800 grammes de pommes

400 grammes de farine

200 grammes de beurre

10 centilitres de lait

1 noix de beurre

1 sachet de sucre vanillé

2 Cuillères à soupe de sucre en poudre ou sucre semoule

1 pincée de sel

Pour la dorure :

un jaune d'œuf et un peu de lait

Préparation : 1heure

Cuisson : 40 minutes

1 La préparation de la pâte brisée sucrée

Mélangez la farine avec le sucre, le sel et le beurre en petits morceaux en pétrissant du bout des doigts. Vous devez obtenir un mélange sableux. Ajoutez progressivement le lait en mélangeant à la main jusqu'à ce que la pâte soit souple et homogène. Mettre la pâte en boule, la filmer et réservez au frais le temps de préparer les pommes.

2 La préparation des pommes

Epluchez, épépinez et émincez grossièrement les pommes en quartiers. Faire fondre une noix de beurre dans une poêle et ajouter les pommes, le sucre vanillé et la cuillère de sucre en poudre. Faire cuire les pommes à feu doux en remuant de temps en temps jusqu'à ce qu'elles soient tendres. La cuisson terminée, écrasez les pommes avec une fourchette.

3 Le montage du pâté aux pommes

Sortez la pâte du réfrigérateur, l'étaler finement en cercle avec le rouleau à pâtisserie. Etalez les pommes sur la partie inférieure du chausson en laissant un rebord d'environ 2 cm. Badigeonnez ce rebord de lait et refermez la partie supérieure du chausson sur la partie inférieure. Soudez les bords du pâté en appuyant avec l'index. Retournez les bords du chausson pour former un ourlet. Dorez le pâté aux pommes avec un jaune d'œuf battu mélangé avec un peu de lait. Faire une petite cheminée au centre du pâté.

4 La cuisson

Faire cuire le pâté aux pommes dans un four préchauffé à 180°C pendant 35 à 40 mn.

5 Le nappage (facultatif)

Lors de la cuisson du pâté aux pommes, préparer un sirop avec 30g de sucre et 30g d'eau. Portez à ébullition. Dès la sortie du four, nappez le pâté aux pommes avec ce sirop afin de le faire briller.

Pate aux pommes 3

Pate aux pommes 1

Ci-dessous, une autre recette trouvée sur internet 

Recette du pate aux pommes

 

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Photos illustrations trouvées sur internet 

Annee 1906 11 1

 

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Date de dernière mise à jour : 2023-01-30

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