SAINT BARTHÉLÉMY TRAGIQUE

SAINT BARTHÉLÉMY TRAGIQUE

SAINT BARTHÉLÉMY TRAGIQUE

 

« Tu ne tueras point » ! Parole de l’Éternel !

Comment expliquer les guerres de religion ?

A Dieu, l’humanité ne resta fidèle,

Prônant la mort en étendard de ses légions.

 

Les soldats daechiens, fanatiques en Syrie,

Révulsent la société du pragmatisme.

Pourtant il fut un temps où la pire infamie

Divisa la doctrine chrétienne en schisme.

 

Mil cinq cent soixante-douze, vingt-quatre août,

L’affreux massacre de la Saint Barthélémy,

Ensanglanta les rues de Paris, de crimes fous.

Ce jour-là ouvrit la porte à la barbarie.

 

Car l’atrocité ne dura pas qu’une nuit,

Et s’étendit à plusieurs régions de France.

Vers le ciel, s’élevèrent les cris d’agonie

Des victimes, assassinées, sans méfiance.

 

Pour unir les royaumes France et Navarre,

La maison Bourbon offrit son fils aux Valois.

Le jeune Henri Trois, Chef de la Navarre,

Epousa le dix-huit août, Margot, sœur du roi.

 

Le Clan des Guise ligueurs, et les parisiens

Sont fervents papistes et anti huguenots.

La stratégie royale, pour créer des liens,

Honnie par eux, est bonne pour les goguenots.

 

Henri, Duc de Guise, « Celui qui fut plus grand,

Mort que vivant », est un chef ligueur enragé,

Haïssant Gaspard de Coligny, protestant ;

Depuis le meurtre de François le Balafré.

 

Le vingt-deux août, contre l’Amiral Coligny,

Fut perpétré un attentat des plus odieux.

Les « parpaillots », indignés par la vilenie,

Réclament vengeance en criant vers les cieux.

 

Le vingt-trois août, se tint « conseil étroit »,

Pour acter « justice extraordinaire »,

Eliminer les chefs protestants aux abois, !

En secret, la cour arma ses mercenaires.

 

Puis dans la nuit du vingt-trois au vingt-quatre août,

Les portes de la ville furent refermées,

Les bourgeois armés pour prévenir tous remous.

Le piège infernal, mis en place, était prêt.

 

Le commando fut mené rue de Béthisy,

Au logis du pauvre Amiral de Coligny,

Lequel fut extirpé violemment de son lit,

Achevé, défenestré ! quelle ignominie !

 

Le carnage continua jusqu’au matin.

Tous ceux connus, comme étant de la « fausse » foi,

Sans procès, subirent une terrible fin.

On justifia ces crimes au nom de la Croix.

 

Le vingt-quatre août, cimetière des innocents,

Une aubépine a fleuri ! c’est un miracle !

Cette floraison, au matin évanescent,

Pour le peuple, parait-être un oracle.

 

L’abomination de la Saint Barthélémy

Marquera sa flétrissure au fer rougi,

Apposant sur ce règne, le sceau d’infamie.

L’histoire retiendra l’horreur de la tragédie.

 

Tous droits réservés V.B-Brosse alias Sherry-Yanne 30 juillet 2017

Enregistré sous copyright N°00060780 avant diffusion sur internet

Recueil L’HISTOIRE SE RACONTE EN VERS

ISBN : 978-2-37499-086-6

Publié aux Editions ANTYA

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Saint barthelemy massacre de la saint barthelemy

Date de dernière mise à jour : 2019-04-08

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