CRUELLE PAGE BLANCHE
La page blanche, obsédante litanie,
Nargue mes matins de sa cruelle tyrannie.
J’ouvre pourtant mon cœur, mes yeux, mes oreilles,
Mais le silence répond ! c’est toujours pareil !
Les mots virevoltent, au son des fredaines.
La plume n’entend plus leurs calembredaines.
Elle se réfugie dans un mutisme total.
Elle sait que le sort lui a été fatal.
Le poète meurt au champ d’honneur de l’oubli.
Il est tombé, touché en plein cœur, sans un cri.
Il a tendu ses mains jointes vers le ciel gris,
Et ses larmes ont communié avec la pluie.
Tous droits réservés V.B-Brosse alias Sherry-Yanne 8 juin 2017
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21ÈME SIÈCLE EN VERS
Publié aux Editions ANTYA
ISBN 978-2-37499-085-9
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