FLASH SUR LA PRISE DE LA BASTILLE
La Bastille est calme en ce jour d’été
Sept hôtes : un noble, quatre faussaires, deux fous !
Le gouverneur savoure sa tranquillité.
Cent soldats pour garder sept prisonniers !
Le roi ne signe plus de lettres de cachet,
Enclin à la mansuétude royale.
Son aïeul était plus dur avec ses sujets.
La forteresse devient prison banale.
La chaleur du soleil embrase les remparts,
L’atmosphère est chargée d’électricité.
Ce mot n’a certes rien à faire ! d’autre part,
Il décrit l’ambiance régnant sur la cité.
Un murmure s’entend au loin, un grondement !
Que se passe t’il donc hors des murs protecteurs ?
Une foule en colère, un déferlement !
La cohue haineuse déclenche la terreur.
Les manants armés de fourches et de piques
Hurlent des imprécations contre le lys blanc.
Personne ne doit céder à la panique !
La Bastille reste un symbole puissant !
Celui du despotisme de la monarchie !
Le mythe des cachots inhumains se répand.
La révolte porte l’étendard d’anarchie,
Que le peuple trempera dans le royal sang.
Les assiégés ont défendu la place forte,
Mais les assaillants étaient bien trop nombreux.
La Bastille vaincue, dut ouvrir ses portes.
De Launay en perdit sa tête sur un pieu !
Quatorze juillet mil sept cent quatre vingt neuf
Posa la pierre d’une nouvelle nation,
L’utopie d’un monde égalitaire neuf.
L’émeute se transforma en révolution !
TOUS DROITS RESERVES SHERRY-YANNE 2015
Enregistré sous copyright N°00054250 avant diffusion sur internet
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Publié aux Editions ANTYA en édition limitée réservée à ma famille
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